Les origines de la Franc-Maçonnerie se perdent dans la nuit des temps et les avis des historiens sont très partagés et toujours discutés. Nous retrouvons des symboles de la Science maçonnique dans des civilisations très anciennes.
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À titre d'exemples :
1- On rencontre dans l'écriture akkadienne le triangle comme signe de la syllabe rou, qui a le sens de “faire“ ou “bâtir“. Les monuments chaldéens sur lesquels ce signe apparaît remontent à plus de 4500 ans avant J.-C
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2- Les plus anciens livres de la Chine n'ignorent pas la valeur symbolique du compas et de l'équerre, insignes du sage qui possède les secrets du “Premier Constructeur“ et sait se conduire conformément à ses intentions.
3- Dans l'ancienne Égypte, le sacerdoce enseignait les Sciences et les Arts. Certains initiés étaient plus spécialement ingénieurs et architectes
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La Maçonnerie moderne se veut l'héritière de la maçonnerie opérative des bâtisseurs. De façon plus concrète, la Loge et son Rituel, par son symbolisme, font directement allusion à la construction du Temple du roi Salomon par l'architecte Hiram Abif entre 1014 et 930 av. J.-C., tout en se basant sur le modèle des corporations médiévales de constructeurs de cathédrales.
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Selon Richard Dupuy, ancien Grand-Maître de la Grande Loge de France, la Maçonnerie moderne remonterait aux Templiers.
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En 1118, au milieu des croisades, 9 chevaliers fondèrent un Ordre militaire et religieux destiné à rapprocher l'Orient et l'Occident. Leur nom était alors les « Chevaliers du Christ » et leur but, la reconstruction de tout ce que les croisades avaient détruit.
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Or pour reconstruire, il fallait des compagnons et des maîtres artisans dont la plupart étaient en Orient ou avaient été faits des prisonniers et esclaves pendant les croisades.
Comme l'or était insuffisant pour envisager des inscriptions par soumissions payantes, ils instituèrent les concepts de liberté (pour les prisonniers) et de franchise (pour les esclaves) donné à tous ceux qui réussiraient l'examen de qualification, lequel était contrôlé par un chevalier du Temple appelé Magister.
Lors de la persécution des Templiers, bon nombre d'entre eux se réfugièrent dans les Loges de Maçons francs qu'ils avaient créées, adoptant la tenue vestimentaire des compagnons tailleurs de pierre. Beaucoup regagnèrent la Grande-Bretagne et la France.
Afin d'échapper aux persécuteurs, ils se renommèrent « Maçons libres » et adoptèrent les symboles de la maçonnerie opérative. Leurs activités sous-jacentes consistaient en discours, chants, prières et autres activités de type initiatique
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Ces dernières confréries sont considérées comme les origines directes de la Franc-Maçonnerie car à cette maçonnerie opérative, faite de “véritables constructeurs“, donc construisant physiquement, succédera la Maçonnerie dite spéculative, faite de “constructeurs véritables“, donc construisant psychiquement et moralement.
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Ainsi, sur une période s'étendant sur plus de 4 siècles de transformations diverses de l'Humanité, du Moyen-Âge à la Renaissance, pendant laquelle naissent l'imprimerie et les nouveaux modèles cosmiques, la pensée moderne prend forme et la Franc-Maçonnerie s'organise. Finalement, le 24 juin 1717, jour du solstice d'été, naissait officiellement la Maçonnerie moderne avec la Grande Loge de Londres.
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En septembre 1721, le Duc de Montagu, Grand Maître de l'Ordre, charge le Frère James Anderson, pasteur presbytérien, de rédiger une Charte. En 1723, la Grande Loge de Londres adopte les Constitutions, dites “d'Anderson“, auxquelles la Maçonnerie actuelle se réfère toujours.
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| D'après Jean-Pierre Bayard, ces Constitutions sont le fruit de travaux collectifs et laissent bien comprendre que les origines de la Franc-Maçonnerie remontent aux mystères égyptiens, assyriens, babyloniens et judaïques. |
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| Ce qui est certain toutefois, c'est que les Anciennes Maximes, Landmarks en anglais, contenues dans les Constitutions, sont des coutumes et des lois qui existaient déjà et qui furent conservées par Anderson. |
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A travers les faits évoqués, nous pouvons affirmer que la Franc-Maçonnerie peut être apparentée à l’ancienne Égypte, aux corporations de constructeurs de cathédrales, au Compagnonnage, à la Tradition Hermétique alchimique et aux Templiers, avec aussi des influences des traditions celtique et judéo-chrétienne.
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